Mykérinos
L'ÉTRANGE ÉROSION DU TEMPLE FUNÉRAIRE DE MYKÉRINOS
Adossé à la face est de la pyramide de Mykérinos, le temple funéraire servait officiellement de lieu de culte posthume. Mais à y regarder de plus près, ce monument pourrait montrer des traces de son édification bien plus ancienne que ce qui officiellement reconnu.
Ce qui frappe d'abord, ce sont ces blocs gigantesques, parfaitement ajustés, qui forment les fondations du temple. Certains atteignent plusieurs mètres de longueur et pèsent plusieurs dizaines, voire centaines de tonnes. Leur taille démesurée et leur mise en œuvre interrogent. Mais plus encore, c'est leur état d'érosion qui attire l'œil : des surfaces creusées, parsemées de cavités arrondies caractéristiques d'un phénomène connu sous le nom de tafoni. Ce type d'érosion n'est pas produit par le vent du désert, mais par des processus chimiques et mécaniques dans des environnements humides — voire marins.
Ces marques profondes d'altération ne s'accordent pas avec le climat désertique actuel du plateau de Gizeh. Elles évoquent une exposition ancienne à un environnement bien plus humide, peut-être à une époque où la vallée du Nil bénéficiait encore de pluies abondantes, comme lors des périodes pluviales du Néolithique.
Il s'agit d'une altération lente, complexe, qui aurait nécessité des millénaires d'exposition à des conditions climatiques bien plus humides que celles connues à Gizeh depuis plus de 4 000 ans.
Cette usure prononcée, visible sur de nombreux blocs, évoque des pluies abondantes, un ruissellement continu, ou encore une exposition prolongée à un taux d'humidité élevé. Or, selon les données géoclimatiques, de telles conditions n'existaient en Égypte que bien avant l'Ancien Empire, à une époque reculée où le Sahara n'était pas encore un désert. En d'autres termes, l'état d'érosion de ces blocs ne correspond pas à une structure datant de la IVe dynastie, mais trahit une origine bien plus ancienne.
Adossé à la face est de la pyramide de Mykérinos, le temple funéraire servait officiellement de lieu de culte posthume. Mais à y regarder de plus près, ce monument pourrait montrer des traces de son édification bien plus ancienne que ce qui officiellement reconnu.
Ce qui frappe d'abord, ce sont ces blocs gigantesques, parfaitement ajustés, qui forment les fondations du temple. Certains atteignent plusieurs mètres de longueur et pèsent plusieurs dizaines, voire centaines de tonnes. Leur taille démesurée et leur mise en œuvre interrogent. Mais plus encore, c'est leur état d'érosion qui attire l'œil : des surfaces creusées, parsemées de cavités arrondies caractéristiques d'un phénomène connu sous le nom de tafoni. Ce type d'érosion n'est pas produit par le vent du désert, mais par des processus chimiques et mécaniques dans des environnements humides — voire marins.
Ces marques profondes d'altération ne s'accordent pas avec le climat désertique actuel du plateau de Gizeh. Elles évoquent une exposition ancienne à un environnement bien plus humide, peut-être à une époque où la vallée du Nil bénéficiait encore de pluies abondantes, comme lors des périodes pluviales du Néolithique.
Il s'agit d'une altération lente, complexe, qui aurait nécessité des millénaires d'exposition à des conditions climatiques bien plus humides que celles connues à Gizeh depuis plus de 4 000 ans.
Cette usure prononcée, visible sur de nombreux blocs, évoque des pluies abondantes, un ruissellement continu, ou encore une exposition prolongée à un taux d'humidité élevé. Or, selon les données géoclimatiques, de telles conditions n'existaient en Égypte que bien avant l'Ancien Empire, à une époque reculée où le Sahara n'était pas encore un désert. En d'autres termes, l'état d'érosion de ces blocs ne correspond pas à une structure datant de la IVe dynastie, mais trahit une origine bien plus ancienne.
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