Horloges
STONEHENGE ET ANTIKYTHERA : LES HORLOGES COSMIQUES
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Stonehenge, situé dans la plaine de Salisbury, dans le sud de l'Angleterre, est l'un des monuments mégalithiques les plus énigmatiques et les plus célèbres au monde. Le site, qui s'étend sur une surface circulaire d'environ 110 mètres de diamètre, est principalement composé de pierres verticales surmontées d'énormes linteaux, appelés trilithes. Ces énormes pierres, connues sous le nom de sarsen stones, atteignent une hauteur de 7 mètres et un poids pouvant dépasser 25 tonnes chacune. À l'intérieur, des pierres plus petites, appelées bluestones, d'un poids moyen de 2 à 5 tonnes chacune, proviennent des collines de Preseli au Pays de Galles, à plus de 220 kilomètres de là.
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Des études archéologiques récentes ont révélé que Stonehenge était un observatoire astronomique sophistiqué. En particulier, de nouvelles recherches ont confirmé que le monument était un complexe solaire et lunaire. Les pierres intérieures étaient disposées de manière à tracer avec précision la position du soleil au cours de l'année, permettant aux anciens habitants de prévoir avec une certitude absolue des événements importants tels que le solstice d'hiver. Au coucher du soleil du solstice d'hiver, en effet, les rayons du soleil traversent parfaitement l'axe central formé par deux pierres verticales principales et frappent un point central précis, confirmant la très grande précision astronomique atteinte.
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Dans le même temps, la découverte récente la plus surprenante concerne le cercle extérieur des pierres, qui semblent avoir eu pour fonction de tracer le cycle lunaire de 18,6 ans, appelé cycle de Soros. Les quatre grandes pierres placées à l'extérieur étaient en effet alignées de manière à marquer avec précision les positions clés de la lune dans ce long cycle astronomique. D'autres pierres tracent le cycle dit de Meton, découvert par les Grecs seulement au Ve siècle avant J.-C.
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Ces résultats conduisent inévitablement à se poser une question fondamentale : comment une civilisation apparemment arriérée pouvait-elle posséder de telles connaissances astronomiques et des techniques de construction aussi avancées ? Comment pouvaient-ils faire ces calculs sans posséder l'écriture et des compétences mathématiques avancées ? Mais ce n'est peut-être pas là l'aspect le plus incroyable de ce mystère. Dans tout le monde antique, il n'existe qu'un seul objet, un seul, capable, comme Stonehenge, de calculer simultanément le ciel lunaire de Soros et le cycle lunaire de Meton. Cet objet est le mécanisme d'Anticythère.
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Le mécanisme d'Antikythera était un calculateur astronomique sophistiqué capable de prédire les éclipses grâce au cycle de Saros (18 ans) et de synchroniser les mois lunaires avec l'année solaire grâce au cycle de Meton (19 ans). À l'aide d'engrenages différentiels, il simulait les mouvements du Soleil et de la Lune, indiquant avec précision quand les éclipses (Saros) se produiraient et ajustant les calendriers lunisolaires (Métone), démontrant ainsi des connaissances astronomiques très avancées pour l'époque. À ce stade, on peut le définir comme la version « miniaturisée » de Stonehenge. Quel était le lien entre ces deux réalisations incroyables ? S'agit-il des vestiges d'un savoir commun à une civilisation disparue ?
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L'article se poursuit dans le livre
AVANT NOUS, IL Y AVAIT QUELQU'UN
Vous pouvez trouver un exemplaire du livre à ce lien :
https://www.amazon.fr/dp/B0F4CNKYKN
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Stonehenge, situé dans la plaine de Salisbury, dans le sud de l'Angleterre, est l'un des monuments mégalithiques les plus énigmatiques et les plus célèbres au monde. Le site, qui s'étend sur une surface circulaire d'environ 110 mètres de diamètre, est principalement composé de pierres verticales surmontées d'énormes linteaux, appelés trilithes. Ces énormes pierres, connues sous le nom de sarsen stones, atteignent une hauteur de 7 mètres et un poids pouvant dépasser 25 tonnes chacune. À l'intérieur, des pierres plus petites, appelées bluestones, d'un poids moyen de 2 à 5 tonnes chacune, proviennent des collines de Preseli au Pays de Galles, à plus de 220 kilomètres de là.
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Des études archéologiques récentes ont révélé que Stonehenge était un observatoire astronomique sophistiqué. En particulier, de nouvelles recherches ont confirmé que le monument était un complexe solaire et lunaire. Les pierres intérieures étaient disposées de manière à tracer avec précision la position du soleil au cours de l'année, permettant aux anciens habitants de prévoir avec une certitude absolue des événements importants tels que le solstice d'hiver. Au coucher du soleil du solstice d'hiver, en effet, les rayons du soleil traversent parfaitement l'axe central formé par deux pierres verticales principales et frappent un point central précis, confirmant la très grande précision astronomique atteinte.
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Dans le même temps, la découverte récente la plus surprenante concerne le cercle extérieur des pierres, qui semblent avoir eu pour fonction de tracer le cycle lunaire de 18,6 ans, appelé cycle de Soros. Les quatre grandes pierres placées à l'extérieur étaient en effet alignées de manière à marquer avec précision les positions clés de la lune dans ce long cycle astronomique. D'autres pierres tracent le cycle dit de Meton, découvert par les Grecs seulement au Ve siècle avant J.-C.
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