L’impact

L'IMPACT
...
Selon le magazine Nature, dans l'article « Evidence of Cosmic Impact at Abu Hureyra, Syria at the Younger Dryas Onset », vers 10 794 avant J.-C., environ 12 800 ans, la Terre a été frappée par l'un des événements les plus catastrophiques de son histoire récente : une pluie de débris cométaires s'est abattue sur notre planète, avec des impacts enregistrés sur au moins quatre continents. Cet événement a eu deux effets principaux : d'une part, des explosions localisées d'une puissance équivalente à celle de bombes à hydrogène, qui ont anéanti toute forme de vie dans les zones touchées ; d'autre part, un refroidissement global soudain, déclenché par la couche de poussière soulevée par les impacts et les réactions en chaîne dans les cycles biogéochimiques. Cet événement est aujourd'hui connu comme le début du Dryas récent, une période glaciaire brève mais intense.
...
Le magazine Science décrit ainsi l'impact : « Une boule de feu blanche, quatre fois plus grande que le Soleil, traversait le ciel. L'explosion vaporisait la roche et la glace. L'onde de choc était perceptible à des centaines de kilomètres ». L'événement de Tunguska (1908), où un objet a explosé dans l'atmosphère au-dessus de la Sibérie, abattant 80 millions d'arbres et produisant une explosion mille fois plus puissante que la bombe d'Hiroshima, vient étayer cette dynamique. Aucun cratère n'a jamais été trouvé. Cet exemple suggère que de grandes explosions atmosphériques peuvent laisser des traces dévastatrices même sans impact direct au sol.
...
Selon une estimation proposée par Kennett et al. (PNAS, 2015), la mortalité indirecte causée par le Younger Dryas pourrait avoir touché entre 30 % et 60 % des populations humaines existant dans les zones touchées. Sur une estimation prudente de 5 millions d'humains à la fin du Pléistocène, cela signifie entre 1,5 et 3 millions de morts au cours des deux premiers siècles de l'événement.
...
L'impact de la comète, le Younger Dryas, l'élévation du niveau des mers et l'assèchement du Sahara ont créé la plus grande période de crise pour l'espèce humaine depuis la catastrophe du supervolcan Toba. Avant cette catastrophe, une sorte de civilisation maritime mondiale s'était formée le long de la ceinture tropicale, voyageant d'est en ouest en suivant l'équateur. Partie de Sundaland, cette civilisation avait touché Yonaguni, Nan Madol, les îles du Pacifique, puis avait débarqué en Amérique centrale et en Amérique du Sud, d'où elle était repartie vers l'Afrique du Nord-Ouest, la Structure de Richat, et peut-être le sud de la Turquie, avec Göbekli Tepe. Une culture mondiale, technologiquement avancée et liée aux cycles célestes et marins. Mais tout cela a été balayé en quelques siècles : l'impact de la comète, le refroidissement climatique, l'élévation du niveau des mers et la désertification du Sahara ont marqué la fin de cette ère. Il a fallu tout recommencer. Mais les traces, enfouies ou submergées, continuent de nous raconter une histoire oubliée.
...
L'article se poursuit dans le livre
AVANT NOUS, IL Y AVAIT QUELQU'UN

Vous pouvez trouver un exemplaire du livre à ce lien :
https://www.amazon.fr/dp/B0F4CNKYKN

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Turquie

La France et l’Algérie

Incroyable