Pouah !

La roue de supplice, également appelée roue de Catherine, fut l'un des instruments d'exécution les plus brutaux de l'Europe médiévale et moderne. Son utilisation remonte au Moyen Âge et se poursuivit jusqu'au XVIIIe siècle, en particulier en Allemagne, en France et dans certaines régions d'Europe de l'Est.

La roue était généralement une grande roue de charrette en bois montée sur un support. Le condamné était soit attaché à la roue, soit placé en dessous. Le bourreau brisait alors les membres de la victime à l'aide d'une lourde masse ou d'un marteau de fer. Dans certaines variantes, le corps mutilé était entrelacé entre les rayons de la roue, ou bien la roue elle-même, munie de pointes, était roulée sur le prisonnier. La souffrance était prolongée, car les coups étaient portés de manière à éviter une mort immédiate, ce qui permettait à la victime de rester en vie pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours.

Cette peine était généralement réservée aux crimes les plus graves, tels que le meurtre, la trahison ou le brigandage. Après la mort, la roue avec le corps était souvent exposée publiquement comme avertissement.

Au XVIIIe et XIXe siècles, cette pratique fut abolie, les sociétés européennes adoptant des formes d'exécution jugées plus « humaines ». Aujourd'hui, la roue de supplice demeure un puissant symbole de la sévérité de la justice médiévale.


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