Sébastien Lecornu : ses parents placés sous protection judiciaire depuis qu’il est Premier ministre



Selon les informations du Parisien, les parents de Sébastien Lecornu ont été placés sous protection policière depuis son arrivée à Matignon. Concrètement, ils sont désormais accompagnés jour et nuit par trois fonctionnaires du Service de la protection (SDLP) : un chauffeur et deux officiers de sécurité. Ce dispositif, réservé aux personnalités jugées menacées, implique un suivi constant, 24 heures sur 24 et sept jours sur sept.



Contacté ce mardi 21 octobre, le service de presse du Premier ministre a renvoyé nos confrères du Parisien vers le ministère de l'Intérieur. Laurent Nuñez, ministre de l'Intérieur, a confirmé l'existence de cette mesure, expliquant que « cette protection était justifiée par des raisons objectives de sécurité ».


Une surveillance renforcée pour une menace jugée faible

Toujours selon le quotidien, l'UCLAT (Unité de coordination de la lutte antiterroriste) a procédé à une évaluation du niveau de risque avant d'autoriser la mise en place du dispositif. Les parents du Premier ministre ont alors été classés T4, soit le niveau de menace le plus bas sur une échelle de quatre. Ce classement, souvent attribué à des personnalités publiques sans danger imminent, permet néanmoins l'affectation d'une garde rapprochée.

Un choix qui divise

Plusieurs sources policières, citées par Le Parisien, estiment qu'il s'agit d'une « protection de confort » injustifiée. Dans un contexte où le Service de la protection (SDLP) manque d'effectifs.

Cette affaire intervient quelques semaines seulement après que Le Parisien a révélé la volonté de Sébastien Lecornu de restreindre les « protections indues ». En effet, en début de mandat, le Premier ministre avait annoncé qu'il souhaitait limiter les avantages accordés aux anciens chefs du gouvernement.

À partir du 1er janvier 2026, la protection policière et les privilèges liés à la fonction devraient être plafonnés à dix ans après la fin de leur mandat. Une mesure censée marquer la fin de certains passe-droits, mais qui pourrait désormais se retourner contre le Premier ministre lui-même, accusé de ne pas appliquer à sa famille les principes de rigueur qu'il souhaite imposer à l'État.

Article écrit en collaboration avec 6Médias.


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